Les premières formes d’extensions de domaine, également connues sous le nom de TLD (top -level domain), avaient pour but premier de classer les différents noms de domaine selon leur fonction. Cet objectif est toujours vrai bien qu’il soit de moins en moins respecté par les propriétaires de sites web, par ignorance ou simple volonté. Néanmoins, ces extensions de noms de domaine constituent aujourd’hui une partie essentielle pour tout site vitrine ou commercial. Il existe aujourd’hui des centaines d’extensions génériques disponibles, utilisées pour des millions de sites web. De ce fait, il peut s’avérer assez compliqué de trouver la bonne combinaison domaine+extension, qui soit pertinente et applicable à votre entreprise. 

Nous allons donc nous pencher sur les différentes extensions de noms de domaine et sur leur finalité, afin de vous aider à choisir celle qui correspond le plus à votre activité. 
extension-nom-de-domaine-illustration
Sommaire :

Les différents types d’extensions de nom de domaine

L’extension .com

Dans les années 90, l’extension .com a été créée pour les entités commerciales. Toutefois, aucune restriction n’était appliquée, si bien qu’aujourd’hui, le .com a été largement généralisé et est presque devenu une “norme”. Cette extension est désormais la plus populaire aussi bien dans le e-commerce que dans les sites vitrines ou institutionnels. On la retrouve également sur les réseaux sociaux (facebook.com) mais aussi dans les adresses e-mail. 

L’extension .org

L’extension .org est dérivée du mot “organisation”. Elle était en premier lieu destinée aux organisations à but non lucratif. Mais une fois de plus, à cause d’un manque d’encadrement strict, le .org est aujourd’hui utilisé pour d’autres types de sites (projets open source, communautés, services publics …). On la retrouve également dans de nombreux sites peu qualitatifs (qui peuvent faire partie d’un PBN par exemple), pour la simple et bonne raison que les .org sont davantage disponibles que les .com ou .fr.

L’extension .net

L’extension de domaine .net est dérivée du mot réseau (network en anglais). À l’origine, elle était destinée aux entreprises et organisations spécialisées dans les réseaux de communication (fournisseurs d’accès internet etc). Comme pour les autres extensions, le .net est devenu aujourd’hui assez généraliste. Elle est particulièrement utilisée dans le secteur de la publicité, mais plus comme “substitut” du .com, souvent indisponible. En d’autres termes, le .net est un peu devenu l’extension “par dépit”. 

L’extension .co

Cette extension a été créée suite à la saturation des domaines en .com qui fleurissent sur les moteurs de recherche. Initialement réservée aux sites siégeant en Colombie, le .co a trouvé de nombreux adeptes qui l’utilisent comme alternative au .com. Elle se démocratise de plus en plus et jouit même d’une bonne réputation à l’international. 

Les autres extensions de nom de domaine

Les extensions réservées aux noms de sociétés

Une extension propre à son nom de société est un privilège que seule une poignée d’entreprises internationales sont capables d’obtenir (.amazon, .apple…). Les frais de candidature pour la création de telles extensions s’élèvent en effet à 185 000$ et ne garantissent même pas l’acceptation de la demande !

Les extensions génériques lancées à partir de 2008

On les retrouve de plus en plus sur le web : .cafe, .bio, .bar … Ces extensions “nouvelle génération” sont destinées à bloquer son nom de domaine afin que celui-ci ne puisse pas être détourné, notamment vers des sites pour adultes. Qui plus est, ces extensions sont plutôt intéressantes d’un point de vue UX car elles indiquent tout de suite la catégorie du site sur lequel les utilisateurs arrivent. 

Les extensions liées à un pays

Certains pays comme la France, la Belgique ou le Royaume-Uni limitent l’utilisation des extensions géographiques. Ainsi, il n’est pas possible pour un site étranger d’acheter par exemple une extension en .fr. 

Qui administre les extensions de domaine ?

L’organisme américain ICANN (Internet corporation for assigned names and numbers) qui gère principalement l’attribution des noms de domaine de premier niveau (TLD pour Top-Level Domain). L’ICANN délègue ensuite un agrément aux différentes autorités de régulation comme l’AFNIC en France (association française pour le nommage Internet en coopération) qui a notamment pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de premier niveau pour la France : .fr.

Comment choisir la bonne extension ? 3 points essentiels

Face aux nombreuses extensions et noms de domaines envisageables, certaines entreprises font le choix d’acheter toutes les extensions disponibles pour leur domaine. Elles assurent ainsi la protection de leur marque. 

Lorsque vous choisirez votre extension de domaine, tenez compte de ces critères :

1. L’objectif de votre site

C’est très certainement le critère le plus important à considérer. Lorsque vous travaillez sur la mise en place de votre site, vous devez vous demander sa finalité : informer ? Vendre ? Fédérer ? Si vous exploitez un e-commerce, un .com est idéal. Si le site est à l’inverse destiné à une organisation, vous devrez alors envisager un .org. Quoi qu’il en soit, le TLD que vous choisissez doit être guidé par la finalité de votre site afin que le domaine soit cohérent.

2. Les extensions locales

Avec l’essor du référencement local, si votre site a une portée internationale, vous pourriez également envisager de cibler une zone géographique spécifique. Il existe en effet plus de 200 codes de pays différents qui seront des alliés précieux pour votre stratégie de développement à l’étranger.

3. Le potentiel en termes de SEO

L’optimisation pour les moteurs de recherche est un sujet crucial pour toute création de site. Il est courant de lire que l’extension .com est la plus optimale. Pour autant, selon la nature de votre site, d’autres extensions pourront être beaucoup plus pertinentes.

Les extensions à éviter

Certaines extensions de domaine ont acquis une mauvaise réputation au fil du temps car elles ont été utilisées à mauvais escient par des spammeurs pour envoyer des mails indésirables.  Voici donc quelques extensions qu’il est préférable d’éviter : .gq, .cf, .tk, ml, .ga, .men, .top, .link, .work, .date. 

Non seulement elles suscitent la méfiance de vos cibles, mais elles pourraient en plus être mis directement dans les courriers indésirables si vous l’utilisez dans votre stratégie CRM.

Top Level Domain

Le Top Level Domain (TLD), est généralement le dernier label du nom de domaine. Par exemple, pour « www.monsite.com« , le TLD est « com ».

Le choix du TLD va dépendre de votre situation : 

  • Si vous avez un site 100% francophone dont la cible est localisée en France : peu importe, vous pouvez choisir celui que vous souhaitez. Les meilleurs étant « .com » et « .fr ».
  • Si vous avez une composante internationale dans votre site, plusieurs possibilités s’offrent à vous. 

Mais quelque soit votre choix, assurez-vous surtout que vous en possédez plusieurs !

Et oui, même si vous choisissez un TLD principal, il faut toujours vous protéger et en acquérir plusieurs. Voici comment ça marche :

  • Vérifiez en testant directement sur votre navigateur que les autres TLD sont toujours disponibles. Regardez les autres versions génériques et géographiques : .com, .eu, .info, .org., .fr.
  • Faites l’acquisition des ces versions
  • Mettez en place les redirections 301 depuis les versions TLD non utilisées vers votre version principale. Ce point est indispensable, notamment si un internaute se trompe, afin qu’il soit bien redirigé vers votre version principale.

De même pour les fautes d’orthographes et erreurs de typographie, pour vous protéger. Par exemple, si vous possédez en site principal « mon-site.com », n’hésitez pas à obtenir aussi « monsite.com ». Tout dépend de votre nom et des différentes manières de l’orthographier.

Vérifiez donc, en faisant le test, que vous possédez ces versions et qu’elles redirigent bien vers la version principale, toujours en 301.

Comment vérifier un nom de domaine par soi-même :

  1. Directement sur le navigateur, en tapant l’URL; on vérifie si on atterrit bien sur le site.
  2. En utilisant ensuite des outils ou extensions, comme « redirect path » qui permettent de voir qu’il s’agit bien de 301.

N’hésitez pas à vérifier également en prenant en comptes les versions en HTTP, HTTPS, avec ou sans WWW, etc, toute version complémentaire disponible.

Supposons que votre site soit « https://monsite.com« , il faut les redirections suivantes : 

Et voilà, vous savez tout sur les domaines de premier niveau en technique SEO !

Conclusion

Le choix de l’extension de domaine est donc presque aussi important que le nom de domaine en lui-même. Le marché des NDD est aujourd’hui assez saturé (à cause notamment du domain squatting), pour autant il est essentiel de ne pas vous jeter sur la première extension disponible, au risque de décrédibiliser votre site. 

   Article rédigé par Louis Chevant

Complétez votre lecture

Le guide complet du Maillage interne

La méthode pas à pas pour construire vos cocons sémantiques, votre maillage et l’arborescence optimale de votre site web.