Le Google Bombing fait partie des pratiques qualifiées de “Black Hat”, qui consistent à améliorer le classement d’une page ou d’un site web en exploitant les failles de l’algorithme de Google. Ici, il s’agit de gonfler artificiellement le nombre de pages qui pointent vers une page cible et d’en suroptimiser les textes d’ancrage des liens. C’est une méthode plutôt “sale”, qui relève plus de l’amateurisme que du véritable travail de SEO. Cela va sans dire mais nous ne préconisons pas ce genre de technique SEO, SmartKeyword incite à l’utilisation de techniques White Hat dans l’ensemble de ses articles. 

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Sommaire :

Comment fonctionne le Google Bombing ?

Les méthodes de calcul des algorithmes de Google sont farouchement gardées. Pour autant, la communauté SEO sait que le PageRank existe toujours même si le moteur de recherche ne le divulgue plus publiquement comme c’était le cas il y a quelques années. Les robots prennent en compte la popularité de la page qui fait le lien pour déterminer celle de la page cible. Ils utilisent également les ancres des liens qui, pour Google, constituent déjà un indice sur le contenu de la page cible. De ce fait, si des milliers de sites utilisent la même ancre pour désigner une page, par exemple “restaurant à Paris”, le moteur de recherche prendra la page cible comme une page de référence sur la requête “restaurant à Paris”. La théorie est aussi simple que ça. En pratique, en 2020, le comportement des robots n’est plus le même. Leur évolution a considérablement réduit les effets du Google Bombing.

Miserable failure : le plus célèbre des Google Bombing

Si vous vous intéressez au SEO depuis quelques années, vous avez peut-être entendu parler de la requête “miserable failure”. Il s’agit du plus célèbre Google Bombing dont a été victime George Bush en 2004. Sa biographie, publiée sur le site de la Maison Blanche, a fait l’objet de dizaines de milliers de liens, avec l’ancre “miserable failure”. La page a donc été associée à cette requête. 

Mais le premier Google Bombing a été lancé par Adam Mathes pour faire une blague à son ami. Il a ainsi lié son site à l’expression « talentless hack ». Adam Mathes avait visiblement un humour assez vaseux ! Quelques temps plus tard, c’est le film et la requête “Supersize Me” qui sont devenus une référence à McDonald’s, ce qui n’était pas spécialement au goût de la chaîne de restauration qui était vivement critiquée dans ce long métrage. En France, c’est Nicolas  Sarkozy qui a fait les frais d’un Google Bombing, associé au terme “trou du cul du web”. Classe !

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Enfin, l’un des tristement célèbres Google Bombing est lié à la requête “Jew” (juif en anglais), qui a été utilisé pour positionner un site antisémite dans les premiers résultats de Google. 

A l’époque, il s’agissait donc d’une technique qui pouvait considérablement nuire à l’image d’une personnalité ou d’une marque et qui pouvait même s’avérer dangereuse si elle tombait dans de mauvaises mains. 

La fin du Google Bombing ?

En 2007, Google a mis un coup d’arrêt à ces pratiques avec un update conséquent de son algorithme. Aujourd’hui, les robots seraient suffisamment performants pour détecter les liens factices destinés à nuire à un site. Ces liens sont alors considérés comme du “spam” et ne seraient désormais plus pris en compte pour le classement dans la SERP. Néanmoins, le Google Bombing est encore hélas présent chez d’autres moteurs de recherche comme Yahoo ou Bing. 

Conclusion

Le Google Bombing est une pratique Black Hat archaïque, qui en plus d’être peu fair-play, est devenue inefficace. Si vous pensez malgré tout être victime de Google Bombing, vous pouvez le signaler au moteur de recherche qui se chargera d’investiguer. 

   Article rédigé par Louis Chevant

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